mercredi 3 mai 2006





41° Une dépêche de l’agence Reuters,

. pas vraiment au hasard…


16-Year-Old Executes His Father's Killer.

Reuters, april.29.2006

A Somali teenager has stabbed his father’s killer to death in a public execution ordered by an Islamic court. A large crowd was present in the Somali capital, Mogadishu, to witness 16-year-old Mohamed Moallim stab Omar Hussein in the head and throat. Hussein was earlier convicted of killing the boy’s father, Sheikh Osman Moallim after an argument about Mohamed’s education.

During the execution, Hussein was bound to a stake and his head covered with a bag. As the boy stepped up to carry out the execution, Hussein shouted, "There is no God but Allah."

After the execution, the boy said he felt satisfied that Hussein was dead. "I am happy now because I killed the man who killed my father," he told Reuters.


Traduction:


Un garçon de 16 ans exécute lui-même le meurtrier de son père.

Reuters, 29 avril 2006.

Un jeune garçon Somalien a, lors d’une exécution publique prononcée par un tribunal islamique, tué lui-même l’assassin de son père à coups de couteau. Une foule importante s’était rassemblée dans la capitale Somalienne Mogadiscio, pour voir le jeune Mohamed Moallim, 16 ans, exécuter Omar Hussein à coups de couteau dans la tête et dans la gorge. Hussein avait été au préalable reconnu coupable d’avoir assassiné le père du jeune homme, Sheik Osman Moallim, après une dispute à propos de l’éducation de son fils.

Pour l’exécution, Hussein était ligoté à un poteau, et sa tête couverte d’un tissu. Lorsque le garçon s’est approché pour le tuer, il a crié : « Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah.

Après l’exécution, le garçon s’est déclaré heureux de la mort de Hussein. « Je suis maintenant satisfait d’avoir tué moi-même l’homme qui a tué mon père » a-t-il déclaré au correspondant de Reuters.

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Les spécialistes confirment que dans certaines interprétations particulièrement intégristes de la Charia , la loi islamique, c’est à la victime ou son ayant droit d’exécuter la sentence du tribunal. On reste quoi devant les conséquences de pareille inconséquence. Comment imaginer l’avenir psychologique d’un garçon qui s’est vu, à 16 ans, intimer l’ordre d’égorger froidement un homme ligoté, fût-il l’assassin de son père…

Il est des choses que je ne préfère ne pas commenter, et à propos desquelles on ne saurait plaisanter. Chacun se fera son opinion…

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