mardi 27 octobre 2009

293° Pèle-mêle Christophe Alévèque et Charles Pasqua...


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Le monde du spectacle est cruel. Certains de ses plus grands serviteurs sont cantonnés toute leur vie dans des rôles de second couteaux, de faire-valoir et de porte-flingues sans jamais voir reconnaître leur immense talent. Justice vient d'être rendue à Charles Pasqua, cet extraordinaire comédien de la politique, qui vient à l'aube de ses quatre vingts ans, de se voir décerner un an de prison ferme en hommage à l'ensemble de son œuvre.


L'homme est modeste. Sa nature le porte à rester dans l'ombre et il s'apprête à décliner la distinction en faisant appel. Saluons cette superbe abnégation qui caractérise les grands hommes.


J'ai été ce soir voir Christophe Alévèque au théâtre du Rond Point, vous avez le temps de m'y suivre jusqu'au 14 novembre, vous ne le regretterez pas. Je l'avais vu dans son spectacle précédent, à la Comédie Caumartin. Tout est renouvelé. Il est vrai qu'on s'affaire beaucoup autour de l'Elysée pour lui donner matière à innovation. La moitié du spectacle, dont ci-dessous un petit extrait, est consacrée aux louanges de Zébulon et de sa glorieuse famille.





Le reste est une gigantesque moulinette où passe toute notre société, de son plus spectaculaire à son plus intime. Alévèque décrypte, démonte, éparpille, schématise, crée des liens osés et surprenants, décape et entraine la salle dans presque deux heures de délire. Et à la fin, il distribue des billets de cinq cents euros signés de sa main. Il y a des réductions pour les étudiants, les chômeurs, les moins de 18 ans et les plus de 60, mais pas pour les encartés ni de l'UMP ni d'ailleurs.


A ne pas manquer à quelques mois des régionales.




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